lundi 5 septembre 2011

Zoom sur un outil QPSE... les 5 M...

Les 5 M, c'est quoi ?   

Vous avez déjà entendu parler de 5 M, ou encore du  diagramme de causes et effets, du diagramme Ishikawa ? Tous ces noms correspondent à un seul et même outil qui est souvent utilisé après un remue-méninge pour trier toutes les idées et les ranger.

Ce fameux diagramme en forme d'arêtes de poisson est le fruit du travail d'un ingénieur chimiste japonais précurseur et un des théoriciens pour la gestion de la qualité: Karou Ishikawa.

Construire ce diagramme permet d'analyser le rapport existant entre un problème (effet) et toutes ses causes possibles... indispensable en entreprise !!!
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M Karou Ishikawa

Comment s'en sert t-on?
La construction du diagramme d'Ishikawa est basée sur un travail de groupe, en plusieurs étapes:

On définit, dans un premier temps, clairement le ou les problèmes.

• Les participants recherchent toutes les causes possibles de ce problème: chaque participant émet ses opinions librement sur les origines possibles (le fameux Brainstorming !)
 
• Ces causes sont classées en 5 grandes familles: les " 5M " (Matières, Milieu, Méthodes, Matériels, Main d'oeuvre).... un exemple:
 
 
 
Elles sont alors placées sur le diagramme qui est utilisé comme point de départ à la réflexion: Quelles sont la ou les causes principales du problème, et comment AGIR pour corriger le défaut en mettant en place des actions correctives ?

Quelques exemples de causes pour chaque 5 catégories :

Milieu (poussière, manque d’éclairage, courant d’air, température inappropriée, fuite dans la toiture,…)
Main-d’œuvre (Manque de compétence, manque de communication, mauvaise formation,…)
Matières (pièces, fournitures, qualité de la matière première,…)
Matériel ou machine (mauvais réglage, outillages, problème avec le logiciel de la machine, …)
Méthodes (procédures, mode opératoire, mauvaise consigne, planning mal rédigé,…)


Un exemple ?... 

Un restaurant enregistre, depuis un certain temps, de nombreuses réclamations de ses clients : "la bière vendue n'est pas bonne". Le directeur décide de rechercher les causes de cette insatisfaction afin de mettre en place des actions correctives... il utilise avec un groupe d'employés la méthode d'ISHIKAWA. Le résultat:



Et vous ?
Si vous souhaitez utiliser les 5M.. contactez nous !... phrase type à dvper

Agenda du groupe QPC...septembre 2011...

 Phrase d'invitation à trouver:

15 septembre:  xxxxxxxxxx

30 septembre yyyyyyyyyyyy

Qu'est ce que c'est ?... l'audit à blanc....


L'audit à blanc ?

Pour toutes les entreprises mettre en place un système de management de la qualité (ou le faire vivre) relève d’un projet important. Une des étapes fondamentales de la démarche consiste à se préparer pour l’audit de certification !

Avant d’arriver à l’étape finale de l’audit de certification, la dernière marche qu'il faut souvent franchir est l’audit à blanc.

L'audit à blanc: une préparation à la certification

L’audit à blanc, ou pré-audit, est une répétition de l’audit de certification, car il doit se dérouler dans les mêmes conditions. Il doit vérifier la conformité du système de management mis en place par rapport au référentiel de la norme, mais également son bon fonctionnement et son efficacité dans l’organisation. Cette vérification facilite, si ce n’est assure, l’obtention du certificat.

L’audit à blanc est aussi un véritable entrainement pour tous les audités à ce qui se passera le jour l’audit initial. Il offre à vos collaborateurs la possibilité de comprendre réellement, et sans enjeu ce jour là, en quoi consiste l’audit concrètement. Et c’est important. Ils seront préparés à répondre aux questions des auditeurs.


L'audit à blanc : quel résultat?

L'audit à blanc fait l’objet d’un rapport final d’audit. Son contenu doit vous permettre d’évaluer l’écart éventuel entre votre référentiel interne et ce qui est demandé par la norme. Ces écarts sont hierarchisés en considérant en premier lieu ceux qui peuvent avoir des incidences sur l’état de l’entreprise et de ses résultats (comme par exemple les retours de livraison ou le délai de réponse aux réclamations.
Détecter des écarts lors de l’audit à blanc permettra de mettre aussitôt en place des actions correctives, non seulement pour parfaire le système de management qualité, mais aussi pour être prêt le jour de l’audit de certification. Ces dernières mesures préparatoires offrent aussi à l’entreprise une belle occasion de motiver les collaborateurs pour que tous se mobilisent pour l’atteinte de l’objectif collectif : le certificat ISO.


L’audit à blanc n’est pas obligatoire mais fortement recommandé, autant mettre toutes les chances de son côté… phrases type de contactez nous

Actualité des normes

L’ISO vient de publier, sous la forme d’une plaquette de quatre pages, une nouvelle édition de L’ISO en bref, pour faire connaître les Normes internationales ISO et les avantages qu’elles procurent aux entreprises.


L’ISO dispose actuellement de plus 18 600 normes apportant des solutions pratiques et avantageuses à presque tous les secteurs du monde économique, de l’industrie et de la technologie, y compris l’agriculture, la construction, l’ingénierie mécanique, la fabrication, la distribution, le transport, la santé, les technologies de l’information et de la communication, les produits alimentaires, l’eau, l’environnement, l’énergie, le management de la qualité, l’évaluation de la conformité et les services. Toutes ces normes constituent une offre complète pour les trois volets – économique, environnemental et social – du développement durable.

L’ISO en bref, est disponible gratuitement  – télécharger gratuitement en fichier PDF depuis le site Web de l’ISO.

Source : © iso.org

Actualités juridiques :

A compter du 1er janvier 2012, les employeurs de 10 salariés et plus auront l’obligation de transmettre l’attestation d’assurance chômage à Pôle emploi par voie électronique, soit via un logiciel de paie, soit par Internet.
Au moment de l’expiration ou de la rupture du contrat de travail, l’employeur est tenu de remettre une attestation d’assurance chômage au salarié afin qu’il puisse faire valoir ses droits aux prestations d’assurance chômage, comme le précise l’article R.1234-9 du code du travail. Une copie de cette attestation est également transmise à Pôle emploi au format papier, ce qui contraint les services de Pôle emploi à ressaisir informatiquement toutes les informations.
Ce ne sera plus le cas à compter du 1er janvier 2012. « Afin de rationaliser le traitement de ces attestations », un projet de décret prévoit d’« instaurer l’obligation de transmission de l’attestation à Pôle emploi par voie électronique », précise le rapport au Premier ministre.
Ainsi, tous les employeurs de dix salariés et plus seront tenus de communiquer les attestations d’assurance chômage à Pôle emploi soit « au moyen du logiciel de paie ou du site Internet prévu à cet effet par Pôle emploi ». Les autres employeurs ne sont pas concernés par cette mesure et pourront continuer s’ils le souhaitent à utiliser le format papier.
L’entrée en vigueur de cette obligation a été fixée au 1er janvier 2012, « afin notamment de permettre aux éditeurs de logiciels de paye d’effectuer les adaptations nécessaires », indique le rapport au Premier ministre.